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voyage au Sri Lanka
19 janvier 2011

JOUR 12 NEGOMBO/COLOMBO aéroport/MALE/FILITHEYO ISLAND

Jeudi 20 janvier, décollage vers Male.

 « Quatre heures du mat’… c’est pas des vacances ! »

Le temps de faire le tour de la chambre, de vérifier que l’on n’a rien oublié, et nous voilà dans le hall de l’hôtel « Paradise Beach ». Christopher nous attend et, à cette heure très matinale, le parcours vers l’aéroport s’effectue sans encombre.

Au revoir Christopher et merci pour cette présence et ce souci permanent de nous satisfaire tout en veillant à ce que rien de fâcheux ne nous arrive. Nous le savons, tu as deux courtes journées pour retrouver ta famille et, juste après, un nouveau groupe de Français sera à prendre en charge. Ils ne savent pas encore la chance qu’ils ont.

Changer la monnaie restante, en garder un peu pour boire un dernier café très … mauvais, quatre petites tortues en bois plus tard, négociées vingt roupies, Martine erre dans les boutiques et j’écris mes mémoires. Pendant ce temps, Isabelle et Jean-Luc ont acheté des noix de cajou. Les soixante-dix roupies restantes dans la caisse commune finissent dans une urne de collecte destinée à la recherche pour soigner les maladies mentales. On ne sait jamais !

 

……….. et puis on atterri dans une île-aéroport, située à côté d’une île-ville, au milieu d’îles-villa, au centre d’un chapelet d’îles-hôtel et d’îles-village dont l’ensemble constitue la république des Maldives, haut lieu de vacances pour les fous de snorkelling, mais aussi destination fétiche pour les jeunes mariés.

Le temps de changer de côté, on passe d’une piste en dur à un quai bord de mer d’où on assiste au balai incessant des hydravions qui emportent et rapportent des touristes vers des paradis plus ou moins lointains. Nous ne le savons pas encore, mais c’est vers un lieu de séjour plutôt magique que nous conduit cet oiseau rouge aux pattes flottantes qui peut contenir dix neuf personnes et leurs bagages ainsi que trois membres d’équipage. Un vent fort mais régulier nous permet d’apprécier l’habileté du pilote à l’amerrissage. Un ponton nous attend, auprès duquel vient s’amarrer un bateau qui va nous conduire dans notre île-résidence.

Ah, j’oubliais, à ma descente de l’avion, alors que Jean-Luc s’apprêtait à immortaliser cet instant extraordinaire, j’ai exécuter une spectaculaire figure free-style que d’aucuns auraient choisi d’appeler ratage de marche et cassage de gueule. En tout cas, après un temps de suspension inoubliable, je finis dans les bras d’une jeune mariée d’origine polonaise qui, je dois bien l’avouer, m’a évité une chute dans les bagages entassés là. Toute honte bue, le parcours nous permit d’apprécier des vagues sérieuses et de belles embardée dans un fort courant, avant que la main experte du pilote glisse l’embarcation entre les récifs de corail jusqu’à un petit ponton accroché à la rive. L’endroit est magique mais nous n’avons pas encore tout vu. Quand Jean-Luc, lors de sa préparation, avait eu l’idée de cet escale aux Maldives, les choix qui s’offraient à nous, qui restaient dans nos moyens, consistaient en des bungalows sur l’îlot, avec une formule pension complète (all bought comme il disent ici). Mais nous avions demandé à ce que nos habitations soient contiguës.  

A notre arrivée, le responsable nous explique qu’il n’a pas pu nous réserver des bungalows côte à côte mais, exceptionnellement, compte tenu des circonstances, il se propose de nous installer dans les bungalows sur pilotis en attendant. Et nous voilà dans ce qui se fait de mieux sur l’île, pour le même prix. Inch Allah !

Quand on dispose devant sa chambre d’une terrasse couverte et ouverte sur la mer, encombrée de deux fauteuils, d’une table basse et d’une balancelle, qu’en prolongement de cette terrasse s’avance une deuxième plateforme, au soleil celle là, où sont installées deux barquettes confortables, quand en plus, juste à l’angle, un escalier en bois descend dans de l’eau à vingt-huit degrés, transparente, qui passe par toutes les nuances de bleu et de vert et, qu’en plus, cette eau sert d’aquarium naturel à des milliers de poissons multiformes et multicolores, le tout dans un décor de corail, alors on pose tout, on prend son masque et son tuba, on se couvre le corps de crème et d’un maillot et on se laisse aller à la plénitude de l’instant, en se disant qu’on a bien de la chance d’être là.

Le soir, après s’être rincé, on revient, drapé dans un peignoir de bain, regarder le soleil se noyer dans l’orange et on se raconte ce qu’on a vu : une tortue, une murène, un bleu avec du vert, un orange avec du blanc, un gros aux yeux globuleux, un banc de tout-petits qui … et les mots manquent et on se refait le film dans sa tête, comme ça, pour le plaisir.

 

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